A CONTRE COURANT

Published on by YVAN BALCHOY

A   C O N T R E  C O U R A N T

 

 

 

Depuis le flash innouï

qui nous a réunis,

tu me disais avec instance

que l’amour préfère le silence

aux paroles en abondance.

Moi, plutôt bavard,

j’étais tout prêt .à te croire,

quand brusquement

tu m’as dit : “ Va t’en ! ”.

Tout .a basculé

quand, presque souriante,

tu m’as écarté

d’une voix indifférente

Tu m’aimes bien,

tu m’aimes “ tien ”

je t’aime tout court,

“ Au secours ! ” ...

Dans tes yeux, j’admirais ma mer,

je n’y distingue plus que de l’amer.

Tes douces mains

prodigueuses de tendresse

 me semblent soudain poings

qui m’agressent.

En sacrifiant notre amitié

sur l’Autel de ta Santé

 en raison

de “ qu’en-dira-t-on ”

non dénués de passion,

ne rejettes-tu pas

une part vitale de toi ?

En ne ressentant plus ta ténacité,

hier encore notre bouclier d’acier,

que comme un lion de papier.

je m’accroche .à la mienne avec .âpreté

pour garantir notre éternité.

 

 

 

 

 

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