DRING DRING
DRING ... DRING ....
La sonnerie du téléphone,
qui chez toi sonne,
quand tu n'es pas là
ou lorsque tu n'en veux pas
ne me dit pas ton absence
ni tes réticences,
mais m'introduit
dans ta nébuleuse
où je te connus tour à tour songeuse
puis cajoleuse.
J'imagine que, réveillée par mon appel,
ta petite danseuse si svelte
se met à virevolter
en toute impunité
au clair de la lune
de ta fascination nocturne
ou sur la plage frisquette,
où tournoient tant de mouettes.
Quand la récréation a assez duré,
je raccroche le combiné
et tout ce petit monde se rendort
dans ta chambre que j'aime si fort.
Yvan Balchoï