CLINIQUE

Published on by YVAN BALCHOY

Dans le moite de la clinique

ˆ l'atmosphère si aseptique

tout s'est passé très vite

de la piqure de l'anesthésiste

au visage souriant

de l'infirmière s'écriant

avec un brin d'ironie

tout est fini

quand j'ignorais ébahi

avoir été endormi.

Tout est nickel

aucune séquelle

m'a souri le chirurgien

en parlant de mes intestins

traversés en public

par les rayons cathodiques.

Je devrais me sentir bien

et pourtant mon "cancer" est là

sournois cancrelas

qui s'il ne ronge pas ma chair

ni me donnee haut-le coeur

bien plus amer

me frappe au coeur

Sans celle qui règne en moi

que mon univers est froid

A quoi bon bien me porter

si l'espoir m'est emporté

Pourtant je veux croire

à nos revoirs

car cette blessure

d'où ma peine suppure

est le meilleur garant

de mon amour au présent.

Quels que soient nos futures liens

qu'il s'appellent amour,

demain ou toujours

camaraderie,amitié

ou éternité,

je veux espérer

envers et contre tout

Qu'un riche demain

demeure en nos mains.

Yvan Balchoi

17/1/96

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